viernes, 25 de diciembre de 2009

HISTOIRE DE LA RADIO.

Histoire de la radio
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercherL'histoire de la radio accompagnent l'histoire de la fin du XIXe siècle et celle du XXe siècle, grâce à une suite de découvertes et d'inventions qui en se complétant, ont abouti aux télécommunications modernes.

Sommaire [masquer]
1 Les précurseurs
2 Les premières applications
3 La TSF
4 La Seconde Guerre mondiale
5 Les années 1950
6 Le transistor
7 Bibliographie
8 Notes et références
9 Voir aussi


Les précurseurs [modifier]

Samuel MorseL'invention de la radio est une œuvre collective, qui part de la découverte des ondes électromagnétiques, de l'invention du télégraphe, et aboutit aux premiers matériels utilisables pour communiquer sans fil :

1840 : Samuel Morse invente le télégraphe, son assistant Ernest Vail invente le code dit Morse.
1866 : Mahlon Loomis revendique la première transmission sans fil en Virginie
1883 : Thomas Edison invente le tube à vide
1886-1888 : Heinrich Rudolf Hertz met en évidence les ondes radio par le biais de l'expérience de Hertz. Elles seront appelées « ondes hertziennes » en son honneur.
1889 : Tesla réalise un générateur hautes fréquences (15 kHz) ; en 1893, il expérimente la première communication radio.
1890 : Branly découvre le principe de la radioconduction et met au point le premier détecteur d'ondes sensible, le radioconducteur, qui prendra le nom de cohéreur contre l'avis de son inventeur.
1891 et 1893 : Tesla brevette le système sans fil Tesla (radio télégraphe) et met au point des lampes électroniques froides.
1893 : Le professeur Alexandre Popov de Saint-Pétersbourg, découvre le principe de l'antenne qui va permettre des liaisons à grande distance. Plus tard il découvre sans y prêter attention la jonction et l'effet d'amplification par semi-conducteurs (environ 40 ans avant la découverte du transistor)
1895 : Marconi expérimente les premières liaisons hertziennes sur une distance de 1 500 m. Marconi mit en application toutes les expériences de ses prédécesseurs pour établir des communications sans fil à grande distance et en fit un véritable business (The Wireless Telegraph & Signal Company Limited). Il réalisa ses premiers essais significatifs de télégraphie sans fil à Salvan (Valais) dans les Alpes suisses, durant l'été 1895[1],[2]. Salvan a été reconnu par l'association américaine des ingénieurs (IEEE) comme le « berceau des télécommunications » [3].
1898 : Le 3 août, en présence du Ministre de la Marine, le lieutenant de vaisseau Camille Tissot établit la première liaison radio opérationnelle Française en mer: 1 800 mètres entre le Borda et le sémaphore du Parc aux Ducs à Brest. Convaincu, le Ministre prescrit le 6 août au port de Brest, de financer à Camille Tissot l’achat de matériel pour lui permettre de poursuivre ses essais.
1898 : en octobre Eugène Ducretet établit la première liaison téléphonique hertzienne entre la tour Eiffel et le Panthéon de Paris, distant de quatre kilomètres.
1900 : En France, le capitaine Ferrié met au point le détecteur électrolytique. Plus sensible que le cohéreur de Branly, il permet l'écoute au casque des messages télégraphiques.
1901 : Marconi effectue la première liaison transatlantique entre Terre-neuve et la Cornouailles
1906 : Première transmission de la voix par radio réussie, aux Etats-Unis par Réginald Fessenden la nuit de Noël[4].
1907 : L'Américain Lee De Forest invente la première lampe amplificatrice à cathode chaude (triode) qui sera le départ de toute l'industrie radio-électronique.
1910 : Dunwoody et Pickard inventent le poste à galène, plus simple que le détecteur de Ferrié, il permet de créer les premiers postes récepteurs de radiodiffusion.
Les premières applications [modifier]

Expérience de radio en 1918 à l'Université de New YorkLa première application spectaculaire fut la sécurité maritime. Les paquebots s'équipent de la radiotélégraphie, et des stations côtières sont opérationnelles dès 1904.
La première liaison commerciale transatlantique fonctionne en 1907 entre l'Irlande et Terre-Neuve.
En 1900, lieutenant de vaisseau Camille Tissot équipe la Marine nationale de la TSF. Puis la station Ouessant TSF effectue des transmissions sans fil avec la Marine nationale de Brest.
Dès 1904 : la station Ouessant TSF avec l'Indicatif (radio) FFU (station Française Fixe de Ushant), effectue des liaisons radiotélégraphiques sur la longueur d'onde des 600 mètres avec une flotte de 80 paquebots.
Deux naufrages célèbres ont montré l'efficacité de la radio :

en 1909, 920 passagers sont sauvés lors de la collision République-Florida grâce à l'appel en TSF.
Le Titanic utilise pour la première fois le code SOS en 1912, 700 passagers sont sauvés par le Carpathia[5].
La TSF [modifier]

La TSF familialePremiers programmes quotidiens de radiodiffusion débutent en 1920 en Angleterre (Marconi company), aux États-Unis à Washington DC (KDKA) et Pittsburgh, ainsi qu'en URSS. En décembre 1921 Radio Tour Eiffel diffuse un premier concert avec un émetteur de 900 W à la longueur d'onde de 2 650 m.
En octobre 1922, la Société Française Radio-Électrique obtient l'autorisation d'effectuer, à titre expérimental, des émissions radiophoniques quotidiennes. A partir du 6 novembre 1922 sont organisés les concerts Radiola qui vont révéler la radiodiffusion au grand public. Les émissions Radiola sont effectuées par le poste radio-électrique de l'usine S.F.R. de Levallois avec une puissance antenne de 2 kilowatts.[6]

La radio est utilisée pour la première fois pour une campagne électorale en 1925 par Herbert Hoover, et en 1938 Orson Welles diffuse une émission de science fiction sur une attaque martienne, si réaliste que les auditeurs affolés descendent dans la rue. [7]

La Seconde Guerre mondiale [modifier]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les laboratoires des belligérants perfectionnent des applications nouvelles :

Le radar développé par Allemands, Anglais et Américains, qui avertit des raids aériens. Il détecta l'attaque sur Pearl Harbor.
Article détaillé : Histoire du radar.
La radionavigation, avec la gonio automatique à cadre croisé, le LORAN, le CONSOL puis le Decca
Le brouillage radio, appliqué systématiquement sur Radio Londres
Le cryptage avec le célèbre crypteur Enigma des sous-mariniers allemands.
Des milliers d'émetteurs-récepteurs mobiles équipent chars, avions et commandement. Le problème de l'alimentation en 12 V ou 24 V est résolu par le convertisseur tournant « dynamotor » ou par des convertisseurs à vibreurs et transformateurs.

Les radios servent de support à la propagande, comme la radio du Reich, la Großdeutscher Rundfunk, tandis que la BBC est écoutée pendant le couvre-feu, et transmet sur Radio Londres des informations codées vers la Résistance :

« Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand... »
« Ici Londres, les Français parlent aux Français... » et surtout le fameux « appel du 18 Juin 1940 », font définitivement entrer la radiodiffusion dans l'histoire.[8]
Les années 1950 [modifier]

Radio 1950Tandis que des milliers d'émetteurs et de récepteurs militaires déclassés permettent aux radioamateurs de s'équiper dans les « surplus », avec les « Fug » allemands et les « command set » américains, la radio se développe et le récepteur grand public se standardise :

Le récepteur « toutes ondes » couvrant GO PO et OC est dans toutes les familles. C'est un superhétérodyne à 5 ou 6 tubes avec cadre orientable interne, une entrée « pick-up » pour écouter les premiers microsillons, un « œil magique » pour le réglage, un cadran à aiguille et ficelle commandant un condensateur variable d'accord, une facade en tissus et bois vernis. Le cadran indique les noms des stations comme " Radio Tour Eiffel ", " Paris Inter ", " BBC ", " Radio-Luxembourg ".....

Les récepteurs « tous courants », sans transformateurs, sont plus légers et surtout, grâce à un jeu de tubes spéciaux à filament en série, peuvent être alimentés en 110 V continu. Certains quartiers de Paris ont encore en 1950 un secteur en courant continu.

Les tubes miniatures remplacent les tubes octal, les auto-radio à tubes apparaissent, avec des mémoires mécaniques de stations.

Le transistor [modifier]

Un des premiers « transistors » en 1959Les premiers postes à transistor dans les années 1960, vite appelés « transistors », permettent d'écouter la radio partout, en vacances, dans la rue, sur la plage, en « surboum », la radio n'est plus familiale mais individuelle.

Dans le monde professionnel, le transistor remplace d'abord progressivement les tubes, puis ouvre de nouveaux horizons : circuits intégrés, mobile, etc. L'histoire de la radio devient la radio moderne.

Bibliographie [modifier]
Vingt-cinq Années de T.S.F., Société Française Radio-Électrique, Paris 1935
Jean-François Remonté, Les Années Radio, L'Arpenteur, Paris 1989
Notes et références [modifier]
↑ www.fondation-marconi.ch [archive]
↑ Station Marconi Suisse HB9GM [archive]
↑ IEEE - IEEE History Center [archive]
↑ Jean-François Remonté, Les années radio, p. 7
↑ QUID 92 page 1151
↑ Vingt-cinq années de T.S.F., S.F.R., p.132-133.
↑ QUID 92 page 1152
↑ Dossier 18 juin - 60e anniversaire de l'Appel - La radio diffusion en 1939 et 1940, par JP Claudel [archive]
Voir aussi [modifier]
Radio en France
Première Transmission sans Fil par Cerf-Volant
Transmission sans fil
Historique des tubes électroniques
Histoire des techniques d'émission radio
Histoire de la radio en Belgique
fuente:wikipedia.org

1 comentario:

LEDOS Jean-Jacques dijo...

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Pour en savoir plus, consulter la collection des Cahiers d'Histoire de la Radiodiffusion édités par le Comité d'Histoire de la Radio (CHR°, à Paris,

Jean-Jacques Ledos
jjledos@wanadoo.fr