martes, 24 de noviembre de 2009

L'éducation nationale et La Poste sont en grève

L'éducation nationale et La Poste sont en grève
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 23.11.09 | 17h32 • Mis à jour le 24.11.09 | 13h02 Réagissez (61) Classez Imprimez Envoyez Partagez
Partagez :



AFP/VALERY HACHE
La grève et les manifestations prévues à Paris et en province visent à dénoncer les suppressions de postes, la réforme de la formation des enseignants et à obtenir une meilleure revalorisation des salaires et l'amélioration des conditions de travail.
Les enseignants et les postiers sont appelés à la grève, mardi 24 novembre, et prévoient de manifester un moment de concert, à Paris.

ÉDUCATION. Cette première grève dans le secteur depuis la rentrée a notamment eu des conséquences dans les écoles maternelles et élémentaires. Le SNUipp-FSU (premier syndicat en primaire) tablait sur 31 % de grévistes (mais 50 % ou plus dans la Drôme, la Haute-Vienne, la Seine-Saint-Denis, les Alpes-Maritimes, la Creuse, l'Indre-et-Loire et les Landes). Le ministère de l'éducation nationale a lui annoncé 13,39 % d'enseignants grévistes dans le primaire à la mi-journée.

NOUVEAU ! Un sujet vous passionne ? Publiez votre chronique sur Le Monde.fr
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Inquiétudes sur la formation des enseignantsLa réforme la plus critiquée dans l'éducation est celle de la formation des enseignants, confiée aux universités et visant à recruter au niveau master 2 (bac +5). Les deux ministres, Luc Chatel et Valérie Pécresse, viennent de décider que les concours auront lieu durant l'année de master 2, que les épreuves seront davantage axées sur le savoir disciplinaire que sur la pédagogie, et que les masters seront plutôt généralistes, pour permettre aux étudiants ayant raté les concours de se reconvertir plus facilement. Ces choix ont suscité un tollé. L'UNEF estime notamment que la seconde année de master, avec concours, mémoire de recherche et stage, sera trop lourde. SUD-Etudiant et les associations Sauvons l'université et Sauvons la recherche ont aussi appelé à des mobilisations.


Sur le même sujet
Les faits L'éducation nationale et La Poste sont en grève

Les faits Opération "zappe ton prof" dans un lycée parisien

Chat Une réforme du lycée pour quoi faire ?

Blog Élève : un métier comme un autre ?

Son Financement des écoles privées : "une approche équitable"

Edition abonnés Archive : Lycée : "réforme en trompe l'œil" ou "meilleure préparation au supérieur" ?
La grève est organisée par la FSU, principale fédération de l'éducation, la FERC-CGT et SUD-Education, auquels se sont joints les organisations lycéennes FIDL et UNL, et l'UNEF, le principal syndicat étudiant. Ils dénoncent principalement les 16 000 suppressions de postes prévues en 2010, dans le cadre des 50 000 prévues en cinq ans, et la réforme de la formation des enseignants. Ils demandent aussi une "réelle revalorisation" des salaires, "l'amélioration des conditions de travail" et la titularisation des précaires. "Je pense qu'on va être dans une mobilisation qui commencera à être significative mais pas au niveau qui serait nécessaire", a commenté Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, qui entend ainsi lancer d'autres mobilisations.

Dans le secondaire, la grève a été suivie par "près de 40 % des personnels" selon le premier syndicat du second degré SNES-FSU, par 12,26 % des enseignants, selon le ministère de l'éducation. Le SNES-FSU a appelé à "refuser" la réforme du lycée que vient de présenter Luc Chatel. Il critique "l'autonomie" donnée aux lycées pour organiser certains horaires, et les baisses d'heures de cours dans certaines disciplines au profit de l'"accompagnement personnalisé". Mais le projet semble moins mobiliser les élèves que sa précédente mouture, retirée fin 2008. L'UNL, première organisation lycéenne, appelle simplement à des "réunions-débats" sur la réforme et "les lycéens qui le veulent à rejoindre les manifestations" contre les suppressions de postes.

A Paris, les enseignants partiront à 14 h 30 de Port-Royal (14e) pour rallier Saint-François-Xavier (7e). Ils rejoindront vers 15 heures, boulevard du Montparnasse, le cortège des postiers, partis de rue du Bac (7e) en direction de La Poste du boulevard de Vaugirard (15e).

LA POSTE. A 10 heures, la grève nationale était suivie par 14,07 % du personnel de La Poste, selon la direction, qui précisait avoir "mis tout en œuvre pour assurer l'accueil de ses clients et la continuité de service". Cinq fédérations (CGT, CFDT, FO, SUD et CFTC), représentant 94 % des voix aux élections professionnelles, ont appelé à des grèves et manifestations contre le projet de loi transformant La Poste en société par actions, y voyant une première étape vers la privatisation.

Le mouvement est susceptible d'être reconduit de jour en jour dans certaines régions, dont l'Ile-de-France. Des défilés sont en outre prévus samedi. Il s'agit pour les syndicats de poser des jalons pour de nouvelles actions lors de l'examen du texte par les députés, à partir du 15 décembre.


Réagissez (61) source:lemonde.fr
Classez

1 comentario:

AMARO dijo...

la clase de francais es muy imteresante pero hay cosa k avese no entiendo pero le pido a dios que meayude a entender mejor y que mede fuerza y intelijencia para entender y ser mejor etidiante